Jus de fruits xD [PV Vincent]

La fumée qui se dégageait de la salle se faisait de plus en plus opaque... Les odeurs d'alcool se mélangeaient, donnant des envies brusques de vomir aux estomacs faibles qui se précipitaient alors à l'extérieur afin de ne pas aroser l'intérieur de leur matière digestive. Alizée, elle, était comme d'habitude dans sa "bulle"... Sirotant un jus de fruits dans un coin du Kadie's, elle était assise toute seule à une table, habillée d'un mini-short en jean et d'un top blanc qui mettait en valeur la couleur de ses cheveux et de ses yeux. Un air songeur sur le visage, une paille entre les lèvres, le verre serré entre ses deux petites mains, et ses yeux verts qui observaient la salle avec intérêt.

Beaucoup de gens se disputaient, à croire que la vie n'était qu'un amas de haine et de colère. D'autres s'embrassaient, l'amour n'était donc pas vain. Certains papotaient paisiblement et d'étranges individus semblaient comploter. Le Kadie's était un bar qui regroupait toute sortes de personnes. Alizée restait silencieuse, dans un était totalement passif d'observation et d'apprentissage. Ses oreilles captaient les moindre mots, et quand elle était trop loin, la jeune fille lisait sur les lèvres, apprenant rapidement tout ce qui se passait autour d'elle.

En parlant de gens qui se disputent, deux hommes à l'air plus que louches étaient en train de parler plutôt vivement à une jeune femme qui ne trouvait pas vraiment la situation confortable, on pouvait se douter de ce que les deux hommes avaient en tête.
Prenant peur, la jeune femme se leva et quitta précipitemment le Kadie's en espérant pouvoir semer les deux hommes. Manque de chance, ceux-ci étaient du genre rapide et ils la rattrapèrent alors qu'elle venait à peine de passer la porte du bar.
La jeune fille se mit à crier alors que les deux hommes tentaient de lui arracher ses vêtements, c'est alors qu'une quatrième personne fit son appartion devant le Kadie's, enfin, de l'intérieur on pouvait seulement l'apercevoir.

Un grand silence se fit et on pu voir la jeune femme rentrer et s'assoir dans un coin de la pièce, tremblante comme une feuille alors que l'on pouvait entendre les deux hommes menacer le nouvel arrivant. Par la suite, tout alla très vite, des bruits de bagarres étaient perceptibles, ça bataillait sec dehors. Finalement, l'un des deux sales types fut projeté dans le Kadie's, enfonçant la porte au passage, il releve brièvement la tête avant de s'évanouir complètement.
Des bruits de pas se firent entendre et celui qui avait démolit les sales types fit son entrée dans le bar.
Longue veste en cuir rouge, pantalon noir, chaussures de militaire, cheveux gris et cigarette aux lèvres, il avança tranquillement dans l'établissement, prenant soin de marcher sur le type évanoui au sol avant de s'installer au bar pour passer une commande.
Tout le monde s'était remit à parler, tout en épiant le nouveau venu du coin de l'oeil bien sûr..

Naturellement, la dispute et la bagarre, bien qu'à l'extérieur, n'échappa pas aux deux prunelles vertes d'Alizée qui ne tardèrent pas à concentrer leur attention sur cette étrange scène. Un homme qui sauvait une femme des mains de deux gaillards costauds, ce n'était pas des plus courants, et Alizée était bien placée pour le savoir. C'est pourquoi elle ne cessa d'observer le moindre détail, s'attardant un peu plus longtemps sur le mystérieux individu aux cheveux gris. Si c'était un vieillard, il avait trop de force. Conclusion : ce n'était pas un vieillard.

Se tenant droite sur son tabouret sans pourtant lacher son jus de fruit, Alizée essaya de distinguer (discrètement), les traits de son visage. Pourtant celui-ci était couvert de mèches claires, presque blanches, et la jeune fille de 17 ans qu'elle était abandonna bien vite sa tâche, préférant observer ce qui se déroulait plus près d'elle. Par exemple, dans un coin du Kadie's, deux hommes tatoués et musclés à tel point qu'ils ne pouvaient à peine plus garder les bras le long du corps, parlaient à voix basse. L'un surprit le regard curieux d'Alizée qui se dépêcha de lui envoyer un joyeux sourire innocent de petite fille. Ceci sembla marcher au premier abord puisqu'il détourna la tête d'elle pour fixer à nouveau son colaborateur.

Savourant son verre de bière qui venait de lui être apporté, Vincent avait jeté un ou deux brefs regards dans la salle, comme pour s'assurer de la présence d'une personne, mais malheureusement rien, nada, ses infos étaient foireuses, tant pis, au moins il pourrait boire un verre.
Après avoir fait une entrée des plus fracassantes, il fut bien vite oublié par les clients du Kadie's qui préféraient retourner à leurs petites discussions. La jeune femme ayant échappé de peu au viol s'approcha de notre ami tout de rouge vêtu et le remercia chaleureusement, notre justicier par intérim esquissa un fin sourire, répondant que cela était tout à fait naturel et qu'a l'avenirs elle devrait être plus prudente.

Elle allait quitter le bar quand soudain ô surprise, le type qui était au sol se releva et se saisit de la jeune femme, posant la lame d'un couteau sur sa gorge tout en ricanant bêtement, menaçant de la tuer si l'homme en rouge ne sortait pas tout de suite du bar en levant les mains pour se faire bastonner..
Ecrasant tranquillement sa cigarette dans le cendrier, Vincent se saisit de ce dernier et le lança sur le preneur d'otage, l'objet en verre atterit en plein sur le front de l'ignoble individu qui lâcha et son otage, et son arme. Se baissant pour ramasser son coupe-choux, il pu entendre, ainsi que toute les personnes présentes, le bruit bien distinct d'un cran de sûreté que l'on venait de retirer; quelle ne fut la surprise du voyou en relevant les yeux de voir Vincent, juste en face de lui, pointant une arme juste entre ses deux yeux, et ce n'était pas le petit modèle de flingue, croyez-moi.

"Je te donne 5 secondes pour t'arracher d'ici, après quoi tu te prend un pruneau...je compte...1...5!!!"

Un coup de feu assourdissant et une balle effleurant de très près la tempe du malfrat qui, une fois chez lui, pourrait changer de pantalon. Hurlant à la mort, il tomba sur les fesses et quitta les lieux en marchant à quatres pattes tout en remerciant le ciel d'être encore en vie.
Rangeant son arme en remettant le cran de sécurité, Vincent reprit sa place au comptoire, rallumant une cigarette et prenant une gorgée de bière comme si de rien n'était...